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Examen de passage grandeur nature réussi pour le R33
Près d’un an plus tard, à l’été 2022, ces 15 installations ont été contrôlées.

Examen de passage grandeur nature réussi pour le R33

Depuis près d’un an, le R33 est utilisé dans 15 installations de chauffage résidentielles. Les résultats des tests sont unanimes : ce mélange de mazout 10ppm, de HVO et d’EMAG convient pour les installations de chauffage de moins de 20 ans.  

Un panel de 15 installations 

En 2021, 15 installations (sur près de 1500 candidatures) ont été sélectionnées pour participer à la campagne de tests. Le choix s’est porté sur des chaudières basse température et à condensation de marques différentes, toutes installées entre 2006 et 2021. Les propriétaires retenus ont été livrés à partir de l’été 2021. Pour rappel, le mélange R33, testé par un laboratoire indépendant, est composé de 67% de gasoil diesel 10ppm (NBN EN 590), et de 33% de combustible pauvre en carbone, à savoir 26% de HVO (NBN EN 15940) et de 7% d’EMAG (NBN EN 14514). 

Des contrôles concluants 

Près d’un an plus tard, à l’été 2022, ces 15 installations ont été contrôlées dans le but de comparer leur fonctionnement avec du R33 et avec du mazout classique. L’état de l’installation et ses paramètres de combustion étaient au centre des attentions. Aucune panne de chauffage liée au combustible n’a été constatée durant cette période. Notons aussi l’absence de problèmes technique au niveau des conduites, des pompes, des filtres ou des conduits d’évacuation des gaz de combustion. Les valeurs de combustion des chaudières restent également conformes aux règlementations régionales environnementales correspondantes. 

Les propriétaires retenus pour les tests ont été livrés à partir de l’été 2021.

Réduction des émissions de CO2 

En comparaison avec l’utilisation du mazout classique, le R33 permet de diminuer d’un tiers les émissions de CO2 : le mazout de chauffage classique émet 267 g CO2eq/kWh (Hi), alors que le R33 utilisé dans cette campagne de tests n’émet que 187 g CO2eq/kWh (Hi). Pour avoir un point de référence, et donc comparer sur une consommation annuelle de 2000 litres : le R33 produit 3,74 tonnes équivalent de CO2, contre 5,34 pour le mazout fossile. Les 15 installations testées ont de ce fait, au total, fait économiser 24 tonnes d’équivalent CO2. En Belgique, près de 1,5 million de foyers pourraient avoir recours au R33, on parle en conséquence d’une diminution potentielle de 2,4 millions de tonnes de CO2 (sur base d’une consommation annuelle de 2000 litres). 

Le R33 peut ainsi remplacer, du jour au lendemain, le mazout dans les chaudières de moins de 20 ans, sans la moindre modification technique ni le moindre nettoyage de la cuve. Informazout a démontré le bon fonctionnement du R33 dans les chaudières au mazout existantes. La prochaine étape consiste à créer un cadre légal et fiscal afin d’introduire le R33 sur le marché. Au niveau des normes des combustibles, une intégration du R33 dans la norme existante pour les combustibles de chauffage NBN T 72-716 est possible, à l’image de son homologue suisse, le B30 dans la norme SN 181160. Un cadre légal et fiscal solide et transparent doit également être créé avec, entre autres, la validation d’une liste de chaudières approuvées par les fabricants, voire une autorisation pour toutes les chaudières, et des incitants fiscaux afin d’accélérer la décarbonation du chauffage au mazout. Les combustibles pauvres en carbone sont l’avenir du secteur.    

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