Une offre complète de pompes à chaleur

Panasonic emploie plus de 260 000 personnes dans le monde. Le Japon a une longue histoire dans le domaine de l’ingéniosité technique, mais la marque doit sa réputation principalement aux biens de consommation. Néanmoins, Panasonic a également mis au point la dernière génération de pompes à chaleur, revendiquant sa forte supériorité technique face à ses concurrentes, et a introduit une nouvelle gamme en Europe. Rudi Van Hemelrijck, Sales Manager chez Panasonic Heating & Cooling BeLux, nous en dit plus.

TV & audio, vidéo, batteries, appareils ménagers … Panasonic est un nom connu de tous. Mais entre-temps, poussée par la situation climatique et la transition énergétique, la division Heating & Cooling est également devenue la plus importante d’Europe. Avec 11 autres usines, principalement en Asie, mais aussi en Europe, notamment en France, en Italie et en République tchèque, Panasonic est très attentif aux réglementations. Panasonic Europe se profile donc comme un précurseur en matière de recherche et de développement. Conformément aux nouveaux engagements environnementaux, Panasonic s’efforce de réduire la consommation d’énergie de tous ses produits. L’entreprise est également active dans le domaine de la production et du stockage d’énergie verte.

Rudi Van Hemelrijck : « En matière d’énergie et de chauffage, nous partions de très loin en Belgique, mais d’un coup, les choses évoluent très vite. Il y a encore dix ans, par exemple, il fallait d’urgence étendre le réseau de distribution de gaz. Aujourd’hui, la récupération de chaleur pour la ventilation des bâtiments non résidentiels est devenue obligatoire. Dans le cadre de l’écoconception, il a fallu commencer à extraire de l’énergie de l’air vicié. Même dans les bâtiments résidentiels, la ventilation double flux de type D remplace de plus en plus souvent les systèmes de ventilation par extraction de type C. Aujourd’hui, suite à la pression exercée par l’Europe, on parle également de la performance énergétique et du climat intérieur des bâtiments résidentiels et non résidentiels. Le score PEB des habitations s’améliore constamment ; en Flandre, cette performance était déjà bien meilleure grâce à la pompe à chaleur. De même, le passage des combustibles fossiles aux énergies renouvelables a soudainement provoqué un énorme changement, car il ne s’agissait plus de faire comme d’habitude. Pour l’instant, le coût d’investissement de la chaudière à gaz reste inférieur à celui des pompes à chaleur. Lorsque le score PEB n’est pas bon, il faut de toute façon faire les choses différemment. Via des incitants d’une part et des amendes d’autre part, l’avantage financier de la chaudière disparaît. »

« Entre-temps, le monde entier a pris conscience de la problématique du CO2 et nous visons la neutralité carbone d’ici à 2050 », poursuit Rudi Van Hemelrijck. « Si nous voulons atteindre cet objectif, un changement radical est nécessaire sur le marché de la construction résidentielle et non résidentielle. Mais aussi sur le marché de la rénovation. Avec la nouvelle génération de pompes à chaleur et le choix définitif de l’électricité verte, nos chances de réussite sont plus grandes. D’ici 2040, nous voulons déjà atteindre zéro émission pour le chauffage des bâtiments et en 2050, nous voulons n’utiliser que de l’électricité verte et bannir complètement les combustibles fossiles. D’ici 10 à 15 ans, l’Europe veut également bannir du marché toutes les chaudières à combustibles fossiles. La durée de vie moyenne d’une chaudière est d’environ 15 à 25 ans, nous allons donc bientôt retrouver une page blanche. Nous sommes en effet devenus un pays dépendant du gaz et son élimination progressive prendra probablement plus de temps que dans d’autres pays où les chaudières à gaz sont déjà interdites. Il y a aussi, bien sûr, le boycott économique de l’Europe à l’égard de la Russie pour ce qui est des importations de gaz. La situation de guerre a provoqué une pression sur les prix, ce qui a une fois de plus accéléré l’abandon progressif des combustibles fossiles. L’Europe encourage l’utilisation de l’énergie verte et Ursula Von der Leyen parle déjà de 30 millions de pompes à chaleur électriques. Mais nous sommes encore loin du compte. Au niveau national et régional, les pompes à chaleur sont encouragées par toutes sortes d’initiatives politiques. Il était également indispensable de maintenir les centrales électriques ouvertes plus longtemps. C’est un bon plan, car nous avons besoin de cette énergie pour alimenter les pompes à chaleur électriques et, bien sûr, nos voitures électriques. À l’avenir, de nombreuses habitations anciennes devront encore être rénovées, mais la rénovation complète exigée par une législation énergétique plus stricte ne sera pas possible partout. Il faudra alors envisager de nouvelles constructions. Grâce à tous ces efforts, nous parviendrons plus rapidement à la ­neutralité ­climatique. »

Panasonic propose déjà des pompes à chaleur qui conservent leur capacité de chauffage jusqu’à une température extérieure de -15°C. La série Aquarea T-CAP, par exemple, fournit de la chaleur sans perte de puissance. Cela n’est pas nécessaire pour les nouveaux bâtiments, mais bien pour les rénovations. Il existe également déjà des solutions pour des installations plus puissantes, jusqu’à 100 kW. Rudi Van Hemelrijck : « Le monobloc Aquarea de la série L équipé du fluide frigorigène R290 peut atteindre une température de 75°C jusqu’à -10°C à l’extérieur et est raccordé à l’eau par une conduite hydraulique. Cela signifie que la tuyauterie allant de l’extérieur vers l’intérieur est remplie d’eau. Dans une version split équipée tuyaux de réfrigération, ceux-ci sont remplis de réfrigérant. Les unités split sont plus compactes et moins chères, mais les monoblocs ont une meilleure efficacité. Il va de soi que la certification de l’installateur est importante lors de l’installation d’une ­version split. »

Rudi Van Hemelrijck : « Les pompes à chaleur air/air permettent de chauffer, de refroidir et de ventiler sans recourir aux combustibles fossiles. Elles permettent de réaliser des économies d’énergie, car l’air ambiant étant la principale source d’énergie, le besoin en électricité est très faible. Et elles peuvent fonctionner tout au long de l’année. Toutes nos pompes à chaleur air/air produisent 4 à 5 fois plus d’énergie par an qu’elles n’en consomment, même en hiver. »

« En ce qui concerne les pompes à chaleur air/eau, la nouvelle génération Aquarea K & L a été mise sur le marché. Ces nouvelles séries révolutionnent la conception, l’efficacité, la connectivité et la durabilité, conformément à notre vision d’une société sans émissions de carbone. Les nouvelles séries K et L propulsent les pompes à chaleur à un nouveau niveau de confort et d’efficacité, grâce à une conception exceptionnelle et à des fonctionnalités avancées. La série K est une excellente solution pour les nouveaux logements. La série L, quant à elle, est la solution idéale pour les rénovations pour lesquelles il faut une température de sortie d’eau élevée. Elles sont révolutionnaires en termes de conception, d’efficacité, de connectivité et de durabilité. Elles sont faciles à installer et à entretenir. On notera l’amélioration de l’accessibilité, de la facilité d’utilisation et de la flexibilité pour les unités intérieures et extérieures. »

Rudi Van Hemelrijck : « La pompe à chaleur Aquarea T-CAP est idéale pour les projets de rénovation et de construction neuve qui exigent une capacité de chauffage élevée et constante. La pompe à chaleur conserve sa capacité de chauffage même lorsque les températures extérieures sont très basses. Aquarea extrait de l’air ambiant jusqu’à 80% de l’énergie thermique nécessaire. Celle-ci est utilisée pour la production d’eau chaude, le chauffage et même le refroidissement si nécessaire. »

La série K est la solution idéale pour les nouvelles constructions. Rudi Van Hemelrijck : « Cette pompe fonctionne avec le fluide réfrigérant R32. La liaison frigorifique entre les unités intérieures et extérieures est maintenue, avec des températures de sortie d’eau allant de 60°C à -10°C. La série K est disponible dans les gammes High Performance et T-CAP pour les conditions extrêmement froides. En termes de conception, on note une amélioration du design avec une nouvelle unité intérieure parfaitement conçue pour être placée dans une maison et avec une unité extérieure actualisée et mettant en valeur l’architecture du bâtiment, de couleur gris anthracite. Il existe un système de connectivité sans fil, avec la possibilité d’intégrer le Wi-Fi dans l’unité intérieure. »

Enfin, la série L, quant à elle, est idéale pour les applications rétrofit, lors de la rénovation d’une maison avec des radiateurs déjà en place. « Avec un réfrigérant naturel R290, cette pompe assure une connexion hydraulique entre l’unité intérieure et l’unité extérieure. Avec des températures de sortie d’eau de 75°C à -10°C. Et avec de l’eau chaude sanitaire jusqu’à 65°C sans chauffage pour la stérilisation des réservoirs. En termes de conception, le design a été amélioré, dans la lignée de la série K. Tout comme l’intégration d’un système de connectivité sans fil et la connexion wifi », conclut Rudi Van Hemelrijck.