Le scanner laser en rénovation : précision et gain de temps

Actif essentiellement en rénovation d’habitations et de bâtiments scolaires, Archi DC utilise depuis un an un scanner laser BLK360 qu’il a acquis sur les conseils et avec le soutien de Topolaser. L’occasion de faire le point avec Damien Cuvelier, architecte-gérant, sur les avantages d’un tel outil et l’expérience vécue. 

Petite structure de 4 à 5 personnes basée dans l’est du Brabant wallon, Archi DC consacre 80% de son temps à des rénovations d’habitations unifamiliales et d’écoles. 

Toute rénovation commence par un mesurage de l’existant, un travail qui jusqu’alors était perçu comme laborieux, mobilisant deux collaborateurs pendant une journée entière pour le relevé complet d’un bâtiment. Damien Cuvelier : « En rénovation, je mesure vraiment tout, jusqu’aux passages des conduits de chauffage, donc bien plus que la position des murs. Je me suis donc interrogé sur la façon d’optimiser de tels relevés. J’ai contacté Topolaser pour me renseigner sur un petit laser et, lors de la visite du représentant, celui-ci m’a orienté vers le Leica BLK360, qui sur papier répondait parfaitement à mes attentes. J’ai eu droit à une démonstration dans mes bureaux, mais il m’a fallu ensuite du temps pour bien comprendre comment utiliser la masse de données générée par la machine. » Ce scanner laser relève en effet jusqu’à 300 000 points à chaque station, pour ensuite générer une image 3D, que l’architecte doit alors traiter dans son logiciel de dessin. « En fonction du degré de précision et de la création souhaitée ou non d’une photo 3D, le relevé d’une pièce prend de 40 secondes à 2 minutes 30. Comparé au temps passé pour un mesurage classique, le gain de temps pour le relevé d’un bâtiment complet est spectaculaire. »

L’énorme intérêt de la machine est donc sa rapidité, mais également son extraordinaire précision. Celle-ci peut être déroutante au début. Car il s’agit de traiter dans le logiciel de dessin l’image 3D générée à partir du nuage de points, sans y perdre tout le temps gagné lors de la phase de relevé. « Dans un bâtiment ancien, rien n’est parfaitement droit. Suivre de trop près la précision de l’image 3D rendrait le travail de dessin beaucoup trop complexe pour une simple rénovation-transformation de maison unifamiliale. Il n’en va pas de même dans le cas d’une restauration patrimoniale, où un maximum de précision est nécessaire. C’est donc à nous de nous adapter, en fonction du type de projets, pour trouver le bon équilibre entre précision utile et temps passé à dessiner. Pour trouver mes repères, mais j’ai pu compter sur le service de Topolaser, que j’ai appelé très souvent pour répondre à mes questions. Avant cela, ils m’avaient définitivement convaincu en m’accompagnant toute une journée lors de mesurages sur l’un de mes chantiers. » 

L’architecte est désormais sur un nuage. « La machine répond encore mieux à mes attentes que je ne l’avais imaginé au départ. Après un an d’utilisation, j’en suis au stade où je me demande comment on aurait fait tel ou tel projet sans cette machine. Je conseille cet outil aux confrères qui font beaucoup de rénovations. C’est un investissement qui en vaut la peine. Personnellement, avec environ 50 relevés par an, je l’aurais amorti en un an et demi. »