Sur le Boulevard Tirou à Charleroi, l’emblématique siège de la Générale de Banque a entamé sa mue pour devenir la nouvelle base de la mutualité Solidaris, transparente et ouverte sur la ville. Pour le lot électricité, Thomas & Piron a fait appel à Cegelec (groupe Vinci Energies Belgium). Vincent Werner, Business Unit Manager, explique en quoi ce chantier est exemplaire à ses yeux.
La mission confiée à Cegelec après le gain du concours est vaste : concevoir le design d’exécution et installer toute la partie électrique du bâtiment rénové, de la cabine haute tension située au niveau -1 aux panneaux photovoltaïques en toiture, en passant par l’éclairage, le contrôle d’accès, la détection incendie, le réseau data, tout le câblage, … sans oublier les installations de secours telles que groupe électrogène et UPS.
L’ancienne Générale de Banque n’était pas inconnue de Cegelec, puisque l’entreprise y était déjà intervenue par le passé. Contribuer à en faire un immeuble de bureaux contemporain et aux performances exemplaires constitue une grande fierté pour Vincent Werner : « Architecturalement parlant, parvenir à utiliser la structure existante pour créer un objet avec autant de transparence est remarquable. Le faire avec une empreinte écologique minime, à la fois en construction et en exploitation, en fait carrément un projet exemplaire. Achevé, le bâtiment, par sa visibilité et sa transparence, redonnera un certain éclat à cette partie de la ville. Savoir que les techniques, qui participent à la consommation énergétique (valeur Ew) extrêmement faible du bâtiment, seront visibles et feront partie du décor, est pour moi une raison supplémentaire de satisfaction. »
3800 mètres de support de câbles, 4 km de câbles électriques et 30 km de câbles data, environ 2000 luminaires, … rien que pour la partie électrique, les techniques déployées ne passent pas inaperçues. Le choix a en effet été fait de montrer le tout pour en faire un élément du décor. Ainsi, les chemins de câbles sont partout laissés apparents au plafond et la toute grande majorité des luminaires sont suspendus, avec une finition du plafond par projection de mousse isolante. Vincent Werner : « Pour un tel projet où tout ou presque reste apparent, il est d’autant plus important de modéliser en 3D afin de toujours prévoir le bon matériel au bon endroit pour garder l’ensemble cohérent ». Tout ce que les ouvriers de Cegelec sont déjà en train de poser doit par ailleurs être irréprochable. Pas question d’avoir un chemin de câbles qui ne soit pas d’équerre ou de niveau, parce que cela se verrait.
Lumière naturelle et flexibilité des espaces sont deux fils rouges du projet, depuis le travail des architectes jusqu’à la conception des éléments du lot électricité. Les parties de la structure en béton d’origine qui ont été démolies l’ont été dans le but de faire pénétrer beaucoup plus de lumière naturelle dans le bâtiment, augmentant de la sorte la qualité et la quantité des postes de travail. L’éclairage artificiel a donc été prévu par Cegelec dans une optique de cohérence, grâce à une gestion fine permettant de le dimmer en fonction de l’apport lumineux extérieur et des besoins.
Vincent Werner : « Le fait d’avoir une distribution électrique visible au plafond avec des luminaires suspendus va permettre au client final, en fonction de ses besoins futurs, d’adapter facilement les équipements à une nouvelle configuration de l’espace. C’est aussi le cas avec tout ce qui est logé dans les faux planchers. »
En conclusion, si travailler sur un bâtiment existant présente l’avantage de pouvoir figer plus vite les choses – la structure étant ce qu’elle est, il s’agit de pouvoir s’y adapter au mieux. Vincent Werner : « La question n’est pas ici de vouloir réemployer des installations ou des équipements vieux de 30 ans ou plus car cela n’aurait pas de sens, mais de profiter de la structure unique du bâtiment de 1971 pour offrir aux utilisateurs un confort et des performances dignes d’une construction neuve. Et je suis fier que les équipes de Cegelec soient de la partie. »