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Un partenariat ancré dans le passé, conjuguant déjà le présent au futur

Un partenariat ancré dans le passé, conjuguant déjà le présent au futur

Pour qu’un partenariat fonctionne, toutes les parties doivent non seulement y trouver un avantage, mais tout le monde doit aussi avoir la même vision à court et à moyen terme. La société era travaille main dans la main avec Siemens depuis près de 50 ans et il faut convenir que ce mariage est fait pour durer. On aurait même tendance à dire : ce n’est que le début.

PME spécialisée dans l’automatisation des techniques du bâtiment. era est un ensemblier qui rassemble les compétences nécessaires à l’étude, la conception, l’installation, la mise en service et la maintenance d’installation de régulation et d’électricité dans le domaine de l’HVAC.

Depuis plusieurs années, era et Siemens avancent main dans la main, avec les mêmes valeurs, et ce partenariat est forcément une plus-value pour le client final. Les nouvelles technologies qui vont arriver sur le marché vont certainement renforcer l’entente entre les deux entités.

Le bâtiment possède aussi un système intelligent qui gère les stores.

Des débuts dans un garage…

Jean Hick, fondateur de l’entreprise, autodidacte, revient pour nous sur la genèse de ce partenariat qui a mis du temps à rouler sur les rails du succès. « Comme dans pas mal de belles histoires, j’ai débuté tout seul dans mon garage après avoir fondé la société. C’était le 1er avril 1986. Avant cela, j’avais travaillé 10 années durant chez un chauffagiste, en tant que responsable des armoires électriques et de la régulation des bâtiments. J’ai cependant toujours eu l’âme d’un indépendant alors j’ai fondé ma société en tant qu’électricien. Je ne faisais que des tableaux électriques et des raccordements pour les chauffagistes. »

Puis il y a eu un grand changement dans le secteur : l’arrivée de l’automation. « Je m’y suis directement intéressé quand les automates sont arrivés sur le marché. Je suis alors passé à un employé, puis un second, avant un troisième. Puis j’ai engagé un premier automaticien : Michael Robinet, qui a repris la société il y a quelques années. Il a développé l’automation et en plus de travailler pour des chauffagistes, nous avons élargi notre domaine d’expertise avec la gestion des stores, des éclairages afin de nous positionner en tant qu’intégrateur de solutions automatiques pour bâtiments. Bien sûr, nous sommes toujours actifs pour l’installation de chauffages et de climatisations, mais désormais nous collectons des données pour les intégrer dans des GTC (gestion technique centralisée du bâtiment). La GTC permet de relier l’utilisateur à son bâtiment et ce dernier peut, à l’aide des données, gérer les disfonctionnements, mais aussi les réservations de salles de réunion et bien d’autres choses. Le client a une vue complète sur son bâtiment », assure Mr Hick.

Chez era, on sait l’importance que prend l’automation dans la gestion des bâtiments puisque tout est développé en interne. « Nos équipes sélectionnent le matériel, puis l’étude et le schéma électrique sont faits en interne. Nous avons nos propres électriciens pour poser l’installation chez le client et des programmeurs, qui vont tout automatiser et mettre l’installation en service, en assurent le suivi. Nous offrons donc une solution complète. C’est d’ailleurs ce que les clients attendent de nous et nous nous montrons à la hauteur », affirme Mr Hick.

Patrick Pâquet, Michaël Robinet et Jean Hick : un siècle d’expérience sur une même image

…à la reprise par un collaborateur de longue date

Désormais, Mr Hick a passé la main. « Il faut bien arrêter un jour », assume ce dernier. Mais son « bébé », il ne voulait pas le vendre au plus offrant. L’âme de la société passait avant le profit. « Il y a une dizaine d’années d’ici, j’avais 65 ans, et je sentais qu’il était temps de passer la main. 

Michael Robinet était intéressé de me seconder et je lui ai proposé de reprendre la société. On a alors mis en place une politique lui permettant de reprendre les rênes de la boîte, et surtout d’avoir les moyens de la reprendre. Je voulais que l’affaire reste familiale, régionale. Je ne voulais pas d’un gros groupe qui allait modifier l’âme de ce que nous avons créé au fil des années », annonce fermement Mr Hick. Michael Robinet a en effet repris 50% de la société et s’occupe de la gestion journalière, Mr Hick le seconde et le conseille, mais n’intervient plus dans la gestion opérationnelle.

La prochaine étape serait de pouvoir prévenir les détenteurs de voiture électrique du bon moment pour recharger leur voiture grâce aux panneaux solaires.

Des solutions fiables et durables

Grâce à cette reprise en interne, non seulement era est resté une société régionale, basée à Soumagne, mais la politique est restée la même. « Nous voulons mettre en place du matériel qui fonctionne, on ne se base pas que sur des bénéfices. Il faut en faire, c’est une évidence, sinon nous n’existons plus, mais ce n’est pas notre unique but. Sur un chantier, on soumissionne et on respecte le cahier des charges, mais on respecte aussi l’esprit. ­Michael a gardé la même politique : mettre en place une installation qui va satisfaire le client. Avec la crise actuelle, les clients réfléchissent à deux fois et cherchent une solution qui fonctionne, et nous la ferons fonctionner. Notre but est que le client final soit content et que l’installation finale fonctionne parfaitement. Si le client final veut réduire le prix, quitte à avoir quelque chose qui ne fonctionnera peut-être pas, nous ne voulons pas le faire. Nous proposons des alternatives mieux adaptées, durables dans le temps, et c’est ce que je fais depuis plus de 30 ans. Il ne faut pas faire n’importe quoi sous prétexte de réduire les coûts, c’est aussi à nous de faire réfléchir le client. Cette politique paie et nous sommes connus pour cette exigence », se félicite Mr Hick.

Naissance d’un partenariat avec Siemens

En parallèle, et pour accompagner era dans sa belle aventure, un partenariat avec Siemens a été mis en place. Et il ne s’est pas fait directement. « J’avais, dans les années 90, un partenariat avec une société qui a été rachetée par Siemens. Puis dans les années 2000, Siemens a recherché des partenaires et nous avons accepté. Leur politique était la même que la nôtre : être avant-gardiste et proposer au client une solution qui fonctionne », assure Mr Hick avant de poursuivre avec plus de détails.

« J’ai toujours voulu trouver un fournisseur qui me donne un bon produit avec lequel je vais pouvoir travailler, mais qui va aussi me fournir le service autour. Je dois avouer que ce n’était pas simple au début, tout simplement parce que nous entrions en concurrence avec leur propre service de programmation. Ils avaient aussi leur unité de vente et de production et ils prospectaient les mêmes clients que nous. Nous avons donc dû faire nos preuves. Leur regard sur nous a changé et nous avons pu travailler ensemble mais sur deux canaux de vente différents. En d’autres mots, pour les très gros chantiers ils gardent le client, mais pour tout le reste ils nous font confiance. Nous pouvons dès lors travailler sur les chantiers de A à Z. Il faut aussi dire que le partenariat a évolué au fil du temps afin d’affiner l’intérêt que chacun pouvait y trouver. Nous avons gardé une politique régionale, nos bureaux sont ici, nous sommes accessibles pour notre région et nous sommes reconnus comme tels. »

Des solutions globales

Cette expérience acquise au fil du temps a forgé non seulement l’image mais aussi la réputation d’era, qui n’est pas seulement fournisseur du client final, mais aussi un acteur du chantier. « Nous offrons une solution globale, c’est vrai, mais si par exemple le chauffagiste ne fait pas bien son travail, nous allons lui dire. Nous avons un regard global sur tout ce qui tourne autour de notre intervention. Cela nous permet de bien conseiller le client, en expliquant les changements qu’il faudrait apporter, et surtout en lui expliquant les raisons », déclare fermement Mr Hick.

Une société où il fait bon travailler

Le tour de force de era est aussi d’avoir su créer une société familiale, de qualité, dans laquelle les hommes restent durant de longues années. « Nous avons toujours voulu garder nos hommes, alors nous avons choisi de bien les rémunérer par rapport à la concurrence. Si on veut faire du haut de gamme, notre personnel doit aussi être du personnel haut de gamme et nous y sommes parvenus. Ce nouveau bâtiment a aussi été érigé pour que les hommes puissent avoir un lieu de travail performant mais aussi agréable. C’est que j’ai gardé un pied, bien plus structurel, dans la société. J’ai participé à la construction de ce bâtiment, pour aider era, les hommes, et Michael Robinet. Je suis là pour les rassurer, et apporter mon expérience. »

Cette expérience profite donc à Michael Robinet, qui a repris la société il y a maintenant quelques années. « J’ai été engagé il y a 19 ans chez era, en tant qu’automaticien. Mr Hick voulait développer la programmation, en tant que visionnaire il savait que c’était l’avenir. Il voulait investir dans ce domaine et faire évoluer la société », affirme Mr Robinet.

Lui qui a été les mains dans le cambouis durant plusieurs années peut nous donner plus de détails sur cette évolution qu’il a vécu de l’intérieur. « La partie ‘électrique’ de notre travail a commencé à se simplifier de plus en plus. Mr Hick insistait pour renforcer l’automation et la programmation. Au tout début, j’étais tout seul et nous avons travaillé main dans la main. C’est un peu mon papa du travail. Je m’occupais de tout, et tout seul, pour un seul et même client. Je me sentais bien, dans de bonnes conditions et je ne comptais pas mes heures. »

Mais cette solitude n’aura pas duré bien longtemps. La réputation d’era et le travail fourni ont poussé la société à agrandir son équipe. « Cela fonctionnait bien, et nous avons dû engager, mais nous l’avons fait petit à petit. On a pris des étudiants, des bacheliers en automation. Le premier est toujours avec nous. Concrètement, nous leur expliquions le HVAC, ils évoluaient avec nous et cela débouchait sur un contrat. Chaque année, on prenait un étudiant et les gens restaient avec nous. J’essaie toujours de faire en sorte de créer une bonne équipe, que tout le monde se sente bien et grâce à ce sentiment, tout le monde évolue positivement », déclare fièrement Mr Robinet.

« Et même à la suite de l’agrandissement du staff, nous avons conservé notre philosophie. Nous ne recherchons pas la quantité, mais la qualité. Quand on est sur un chantier, notre travail, on le fait à fond et c’est pour cela que les clients reviennent. Ils ne nous prennent pas pour notre prix, mais pour notre travail de qualité. »

Un nouveau bâtiment comme vitrine

Ce travail de qualité, il doit s’effectuer dans de bonnes conditions. C’est dans cette optique que era a fait sortir de terre un superbe nouveau bâtiment, situé à Soumagne. En plus d’être un outil de travail incroyable pour les employés, c’est aussi un vrai show-room « vivant » tant pour era que pour Siemens, comme nous le décrit Mr Robinet.

« Dans notre ancien bâtiment de Battice, nous n’avions plus assez de place pour que chacun puisse s’épanouir dans sa fonction. Certains collègues devaient programmer dans l’atelier. Dans le même temps, la société était à un moment charnière de son histoire. Soit Mr Hick revendait la société à des actionnaires soit tout cela se faisait en interne. Il m’a proposé cette solution en interne et j’ai mordu à l’hameçon. Je me suis mis en société, avant de racheter une partie d’era. Mr Hick s’est retiré de l’opérationnel, et dans la foulée il s’est focalisé sur le bâtiment, qu’il a fait construire et qu’il met en location. Cela nous permet de continuer à grandir. »

« Nous voulions une structure moderne, où les gens se sentent bien. Des pièces tempérées, pas climatisées mais rafraîchies. Notre bâtiment est un modèle ‘zéro énergie’, comme en témoigne notre consommation. Cet édifice nous sert aussi de vitrine. Un client est venu visiter nos bureaux et s’en est inspiré pour construire son propre bâtiment. Toute notre vision technique, nous l’avons appliquée ici et on essaie de transmettre nos idées à tout le monde. »

En pratique, le bâtiment peut pratiquement s’auto-gérer et rechercher lui-même des solutions après récolte des données. « Toutes les techniques du bâtiment sont gérées. La partie HVAC, qui est notre core business, ainsi que la ventilation, est automatisée. Dans le bâtiment, il y a une sonde de CO2. Dès que le taux augmente, le débit d’air dans les pièces augmente. Il y a aussi une gestion de la température via une sonde qui est au plafond, qui commande la pompe à chaleur. »

Le bâtiment possède aussi un système intelligent qui gère les stores. « Si une pièce n’est pas occupée, et que le système détecte une quantité de soleil nécessaire pour chauffer la pièce, les stores sont levés pour la réchauffer au maximum, ce qui permet de chauffer un local en hiver. Inversement, en été, les stores sont fermés pour isoler un local et ainsi éviter sa surchauffe », explique Michaël Robinet.

Toutes ces données sont collectées dans une GTC et sont alors mises à disposition de l’utilisateur final, qui peut alors avoir une vue globale, via graphiques, de sa consommation. Ces données sont implémentées dans Autocad, dans lequel sont repris les capteurs de température, de CO2, mais aussi les détecteurs incendie. L’utilisateur peut ainsi comparer les consommations énergétiques des différentes pièces et analyser les éventuelles pertes dans son bâtiment. La prochaine étape serait de pouvoir prévenir les détenteurs de voiture électrique du bon moment pour recharger leur voiture grâce aux panneaux solaires. L’énergie non consommée par le bâtiment ne serait dès lors pas perdue et l’utilisation serait optimale.

« Ils vont tellement loin dans la programmation des applications qu’ils trouvent parfois un petit bug dont nous n’avions pas connaissance. »

Garder une longueur d’avance

Pour Michael Robinet, ce système permet de régler deux problématiques d’actualité. « Dans la société actuelle, deux choses motivent les personnes : l’argent et l’écologie. Il faut mélanger les deux, investir dans les technologies de gestion de bâtiment, ce qui permet de gagner de l’argent mais aussi de dépenser son énergie de façon intelligente, ce qui est une bonne chose pour le futur écologique. Je pense que le coût de l’énergie ne va faire qu’augmenter, gérer l’énergie générée ou dépensée par les bâtiments deviendra donc de plus en plus important. On pourra aussi switcher entre plusieurs énergies. Parfois le gaz est moins cher, mais quelques mois plus tard ce sera l’électricité. Nous devrons être capable de passer de l’un à l’autre à l’instant T. »

Michäel Robinet et era ont bien conscience des futures problématiques qui viendront donner des cheveux blancs à la population, mais ils peuvent aussi compter sur Siemens qui sera à leurs côtés. « Nous aimons les nouveaux produits, et Siemens nous permet d’en avoir. Nous les plaçons, les testons, et ils adorent recevoir notre feed-back. Nous voulons être des avant-gardistes, mais impossible de proposer des nouveaux produits si derrière nous ne sommes pas soutenus par le fabricant. Grâce à Siemens, nous gardons une longueur d’avance car ils sont à la pointe de la technologie, sans oublier le support et la formation des nouveaux collaborateurs. C’est très important », souligne Michaël Robinet en guise de conclusion.

En plus d’être un outil de travail incroyable pour les employés, le nouveau bâtiment d’era à Soumagne est aussi un vrai show-room « vivant ».

Main dans la main

Patrick Pâquet, Account Manager chez Siemens mais aussi Business Developer pour la Wallonie et la région bruxelloise francophone, est aux premières loges du partenariat entre Siemens et era. En charge du développement, partenaire privilégié des clients finaux de Siemens mais aussi intervenant régulier dans l’organisation des « smart buildings » et des « smart cities », ce dernier aime aussi aller de l’avant. Un trait de caractère qui colle parfaitement avec la philosophe d’era.

« Cela fait 26 ans que je suis chez Siemens, et era est mon plus ancien partenaire. Lorsque je l’ai rencontré pour la première fois, Mr Hick programmait déjà des automates et au gré des fusions, si on met tout cela bout à bout, je suis partenaire avec era depuis près de 20 ans. »

Et le moins que l’on puisse dire, que Patrick ­Pâquet ne tarit pas d’éloges à propos de son plus ancien partenaire : « era est un de nos plus grands partenaires en Belgique. Ils vont toujours vers l’innovation, sont toujours prêts à se rendre dans une foire, participer à un séminaire, ou juste s’intéresser à un futur produit innovant et futuriste. Ils veulent être les premiers à innover et être au top de la technologie. C’est un partenaire axé sur la qualité, qui travaille avec des programmeurs et il est très rare de recevoir un retour négatif de la part des clients. »

Era permet à Siemens de couvrir le secteur des maisons de repos, de l’industrie, et s’est spécialisé dans les immeubles de bureau, pour le plus grand bonheur de Patrick Pâquet. « A Bruxelles, ils ont été les premiers à installer un système avec une station météo. Celui-ci tient compte de l’orientation du bâtiment, mais aussi de l’ombre causée par les bâtiments environnants et de la luminosité minute par minute. Mais ils sont aussi présents dans le pharma, en tant que sous-traitant de Siemens, par exemple chez GSK. Si on ajoute leur présence dans les villes, dans les provinces, nous avons un partenaire complet pour nous accompagner ».

Cette présence d’era est un atout, mais ce qui charme le plus Mr Pâquet, c’est cette volonté d’innover. « era adore tester les nouveaux produits, connaître leurs limites avant de les vendre aux clients. Ils veulent être certains des performances, comme c’est aussi le cas avec des produits existants. Ils vont tellement loin dans la programmation des applications qu’ils trouvent parfois un petit bug dont nous n’avions pas connaissance. Parfois, le Product Manager n’est pas au courant et l’information doit remonter à la maison mère. Tout cela nous fait évoluer dans le bon sens ». 

On le sent, ce partenariat basé non seulement sur la confiance mais sur une évolution mutuelle ravit au plus haut point Siemens. « Chez era, il y a des personnes qui voient loin, et surtout qui ne font pas n’importe quoi avec leur entreprise. On travaille main dans la main, ils demandent notre assistance pour certains clients. C’est une confiance qui s’est installée et qui dure dans le temps. Ils savent que je suis réactif en cas de problème, je peux aussi compter sur eux, les yeux fermés. »

Un partenariat long et solide, inscrit dans le passé, qui améliore le présent d’era et de Siemens et qui offre un avenir radieux à ces deux entreprises. Un modèle du genre qui ne peut que satisfaire les clients.    

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